Sylvie Dupin, Defixio

Defixio de Sylvie Dupin
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Une publication Malpertuis,

Éditeur de romans, recueils et d’anthologies dans le domaine du fantastique classique et moderne. Un livre de la collection Brouillards dirigée par Thomas Bauduret, dit Patrick Eris, écrivain – romancier et nouvelliste – traducteur de littérature fantastique, polars et science-fiction.

Des renseignements vous attendent sur le site de l’éditeur.

Un livre illustré par Rémi Decout,

Illustrateur et bédéaste ayant réalisé les couverture des romans Le Seizième Anneau du Serpent de Paul Daudin Clavaud et le premier roman de Sylvie Dupin, Rivage. – Son site.

Defixio. Parti visiter le chantier de fouilles médiévales sur lequel travaille sa belle-sœur archéologue, Flavien fait une mauvaise chute et s’en tire avec une simple fracture. Mais peu de temps après, le paisible libraire se met à se comporter de façon étrange : il est la proie d’hallucinations et d’idées fixes, et devient somnambule, sans que son compagnon Paul, médecin, ne puisse rien faire pour lui. Leurs amis se veulent rassurants, mais ce mal mystérieux commence à s’étendre, et atteint jusqu’aux ordinateurs… Ensemble, ils vont alors démarrer leur propre enquête qui les mènera à travers le temps jusqu’à un incroyable secret.

01_dupinAprès Rivage (2011), Sylvie Dupin (ci-dessus) nous emmène à nouveau sur la piste d’un mystère ancien, que ses personnages devront affronter avec pour seule arme leur intelligence, et pour seule force celle de leur humanité. – Cf. Malpertuis.

Sylvie Dupin en est à sa seconde publication, mis à part une nouvelle parue dans l’anthologie Malpertuis VII. Dans son interview elle nous parlera de Rivage, « un roman initiatique, subtil et atmosphérique, dont les mystères rappellent les grands textes d’Arthur Machen » et de ce second livre à l’atmosphère assez différente…

Poly-passionnée, Sylvie Dupin nage dans les littératures de l’imaginaire depuis sa toute jeunesse. Passée dans les mondes du jeu vidéo et du jeu de rôles, cette scientifique diplômée et russophile est aujourd’hui correctrice de presse. Un imaginaire subtil et une grande maîtrise de la langue caractérisent sa fiction, et donnent à ses romans une couleur bien particulière, propre à marquer les lecteurs. Elle travaille actuellement à un gros cycle de fantasy hors de tout chemin battu. – Une présentation Malpertuis.

I. Sylvie Dupin en interview

En 2016 au Dernier bar avant la fin du monde,
avec le collectif Présence d’Esprit.

Si Sylvie Dupin octroie la majorité de son temps à l’écriture de son cycle d’épique fantaisie, déjà bien avancé et représentant des années d’écriture, elle s’interrompt afin de réaliser quelques textes, nouvelles et romans. Rivage est un roman où le fantastique apparaît tardivement. Comme Defixio, ce récit est centré sur le relationnel. Ce qui en ressort, c’est la part de communication entre les êtres, un « ensemble de vies réelles » interconnectées – nous expliqua l’auteure – enquêtant sur leur rapport envers le temps, « passé, présent et futur ». Une thématique bien entretenue, au centre d’un autre texte qui ne paraitra qu’après une phase de réécriture (l’histoire est celle de personnages se déplaçant dans le temps).

Sylvie Dupin travaille énormément les ambiances de ses textes, privilégiant les descriptions, créant des histoires mystérieuses où l’héritage des ancêtres est difficile à décrypter. Ses romans n’appartiennent pas à un courant littéraire particulier. Sylvie Dupin mélange les genres, sans tenter d’écrire quelque chose de fantastique. Son premier livre, Rivage, est assez onirique. Dans le sens où le héros, hanté par des visions, ne tarde pas à confondre le rêve et la réalité, l’un prenant progressivement le pas sur l’autre.

02_decoutCi-dessus, la couverture de Rivage par Rémi Decout (à gauche).

« Rivage est un récit à la première personne. L’histoire est celle d’un homme passionné par une peintre et poétesse disparue, des années auparavant, qui a réalisé une série de tableaux dont on ne comprend pas le sens. Le héros cherche la signification des peintures, qui se suivent comme si elles formaient une histoire. Il va se rendre à l’endroit où la peintre a été vue la dernière fois, au bord de la mer. Il sait que sa fille y vit, dans un manoir, pas loin d’un village situé autour de falaises inspirées d’Étretat. On avait accusé l’artiste d’être l’auteure d’un étrange phénomène : on retrouve régulièrement, dans des vasques d’eaux, des objets ayant appartenu à des personnes disparues en haute mer, qu’un plaisantin rapportait au domicile des descendants. Le héros va découvrir ses objets et rencontrer trois personnages qui vont l’aider dans sa quête.

On ne sait si l’histoire se passe maintenant ou dans le futur. Je donne des indications en disant que des surfaces entières, dans le pays, sont vitrifiées, que les livres et le papier sont un trésor. Cela ressemble à un texte postapocalyptique où se mêle le fantastique. J’ai voulu parler de l’importante du langage. Les héros redécouvrent un langage humain. Le langage, voilà un point abordé constamment dans mes deux œuvres. Dans Rivage, je place des dénonciations politiques. Defixio est un roman plus léger comprenant plus d’humour. J’ai tenté de placer de la dérision, ce qui fût difficile. Mais je ne souhaitais pas écrire quelque chose de trop sérieux et torturé. » Là encore, le héros possédé par l’esprit d’une personne disparue est au centre de l’intrigue.

Ce second roman a vu le jour d’une manière plutôt fameuse. « Les éditions Malpertuis m’avaient demandé d’écrire une histoire pour une anthologie sur le thème de la sorcellerie, ce qui me plut énormément. Je me suis emballée, et j’ai écrit une trop longue nouvelle qui, une fois élaguée, aurait pris la moitié du livre ! Où je la raccourcissais encore, où je la rallongeais, car l’histoire pouvait facilement s’approfondir. J’avais donc matière à faire un roman. » L’idée de Defixio lui est venue au cours de recherches personnelles sur le langage des Gaulois. Sylvie Dupin souhaitait savoir si ce peuple possédait une écriture. Celle-ci ne ressemble en rien à la nôtre. « Les Gaulois utilisaient le grec ou le romain pour écrire dans leur langue. On a retrouvé des échantillons de ses textes sur des tablettes de défixio. Des objets servants à lancer des malédictions. »

Cette découverte est si extravagante, si étrange, qu’elle méritait l’écriture d’une histoire (même si le thème de la malédiction antique est souvent abordé). Là encore, la question de la communicabilité et notre rapport avec le passé sont au centre de l’intrigue. « Je mêle souvent les siècles », nous explique Sylvie Dupin, « car l’expérience des humains est importante. Elle se mêle à notre présent ». L’auteure part d’un constat, qu’elle développe, jusqu’à aller dans la métaphore, qui n’est pas forcément fantastique. Sylvie Dupin ne souhaite pas forcément se cantonner à des codes. Ceux du réel sont bien souvent intransigeants. Le fantastique, selon elle, permet bien des libertés. « J’aime parler du rêve, car les barrières de la réalité peuvent s’agrandir. »

03_standCi-dessus, Sylvie Dupin, Christophe Thill (patron de Malpertuis, une présentation dans le précédente article pour cet éditeur) et Rémi Decout au Salon Fantastique de Paris en 2016.

Voilà pourquoi écrire de l’épique fantastique lui plait : car le fantastique devient la réalité. « On créer un monde, un univers. C’est l’auteur qui se donne des limites afin de concevoir quelque chose de structuré. » Sylvie Dupin a une écriture qu’elle définirait comme étant classique, aussi bien dans les thèmes que dans le style. C’est un chalenge, pour elle, de concevoir quelque chose de nouveau à partir de ses préférences. Son attirance pour les thèmes démoniaques, les histoires de malédictions, provient de son enfance. « J’essaie de répondre à cet enchantement qu’ont occasionné ces histoires ». Le symbolisme a une place majeure dans ses réalisations.

Dans son travail, elle aime voir vivre ses personnages. Ce phénomène arrive à bien des écrivains : « On sait ce qui va arriver dans le scénario. Sauf qu’à un moment, les personnages s’échappent et ne font pas ce qui était prévu. C’est un moment exaltant, car je deviens spectatrice. Leurs actions créées d’autres histoires dans l’histoire. Je passe beaucoup de temps à vivre l’histoire, à imaginer le décor pour entrer dans le monde que j’ai conçu de manière sensitive. Une fois que j’ai l’ambiance, je commence à écrire. J’aime arriver à me concentrer au point où tout disparaît autour de moi. » Petite particularité, Sylvie Dupuis n’arrive pas à commencer un roman si elle n’a pas la phrase de fin… D’ailleurs, pour elle, écrire est un besoin.

« Je n’ai pas souvenir de ne pas avoir écrit. J’ai toujours adoré lire. Il arrive un moment où, après avoir emmagasiné, on a envie de donner. Parfois on se lasse, c’est difficile, mais je ne peux pas arrêter. Je n’aurais pas pu écrire si je n’avais pas tant lu. » Dans ses livres nous retrouvons sa façon d’être, sa personnalité, ses jugements. « Je ne pourrais pas créer un héros qui soit mon antithèse », dit-elle. Très proche de ses personnages, elle tisse avec eux des amitiés fidèles ressortant tout particulièrement dans sa dernière œuvre en date.

Dans Defixio nous rencontrons deux couples : trois hommes et une femme, liés, sans qu’ils aient à se rencontrer. Des héros solidaires qui, ensemble, résolvent un problème touchant l’un d’entre eux, un libraire, ayant eu un accident en forêt. Un malheur (une jambe cassée) qui permit la découverte d’un cimetière gaulois où se trouvent ses défixios. « Le personnage a, à partir de ce moment, un comportement étrange : il devient somnambule, a des inquiétudes que personne ne lui connaissait. Ses trois amis vont le soutenir, tenter de le comprendre sans le prendre pour un fou, enquêter sur ce changement de comportement en replongeant dans le temps. Il n’y a pas de violence. Il n’y a pas de personnages mauvais. On me dit que ce récit est humaniste, ce qui me touche beaucoup. » Il est à présent temps de découvrir le livre…

II. Defixio

Définition. Defixio (en latin, transpercer, fixer en bas, envoûter), signifie vouer un être à une force occulte, le lier à une entité contre son gré. Pour ce faire, le lanceur de malédiction conçoit un pacte, qu’il rédige sur une tablette généralement en plomb, la tablette de defixion (ou tablette d’exécration). Le magicien donne la vie d’un individu à une divinité afin qu’elle accomplisse une action que la personne ne peut réalisée elle même. Bien souvent, une revanche. Ceci s’appelle la deuotio (dévouer). Lancer des malédictions était une pratique secrète et interdite. On apprend, grâce à ses découvertes archéologiques, l’importance des mots, des noms, et de la symbolique chez les peuples antiques.

04_thillCi-dessus, Christophe Thill et la couverture du livre Le treizième Anneau du Serpent illustré par Rémi Decout (éditions Malpertuis, un roman de Paul Daudin Clavaud).

La tablette de defixion est une invention grecque et latine reprise par les Gaulois. Elle sert à apporter le mauvais sort, à invoquer des puissances maléfiques, afin de renverser l’ordre établi. « On entrave celui à qui l’on veut nuire puis on le livre aux puissances infernales. » C’est un objet que l’on plie et perce de clous afin de représenter l’accroche entre deux êtres, le possédé et la puissance surnaturelle. « Le clou n’a pas seulement pour rôle de clore la tablette, mais d’affirmer la force de la volonté du rédacteur sur le destinataire qu’il veut, en quelque sorte, assujettir ». Quand au plomb, métal froid et sombre, il symbolise l’occulte. Pour ce qui est de la magie utilisée, ça s’appelle « la magie du verbe », qui résulte d’incantations.

« La requête pouvait être confiée à un mort, intercesseur privilégié pour toucher ces divinités. De même on ne trouve pas des tablettes dans tous les sanctuaires. Ceux des divinités souterraines étaient de loin les préférés. La rivière, voire la source, devait emporter le mal au loin (désenvoûtement), alors que le puits présentait la caractéristique d’ouvrir sur le domaine chtonien et de comporter de l’eau. »

« La tablette de plomb qui porte ces défixions peut être accompagnée d’une figurine de cire, de terre ou de plomb dans laquelle on a enfoncé aiguilles ou clous pour rendre malade ou impuissant, pour tuer ou pour rendre amoureux. On peut aussi se servir d’objets ayant appartenu à la personne visée et que l’on détruit. » – Cf. La magie dans l’antiquité.

Ce phénomène de hantise est à l’origine de nombreuses superstitions (voir mon article sur les lieux hantés) entourant les forêts, carrefours et cimetières où étaient déposés ses artefacts, la nuit, de préférence. Souvent les personnes enterraient ses objets dans des fosses (tombes, puits, rivières…), qui étaient des accès au monde des esprits. Nous retournons aux origines de la peur du noir, d’un monde souterrain peuplé de mort et de monstres chthoniens liés à l’enfouissement définitif. À la mort. Il existe une sorte de dualité chez ses individus, qui se consacrent à des divinités vengeresses et occultes, tout en les redoutant.

Defixio, un livre de Sylvie Dupin

05_coverCliquez sur l’image pour l’agrandir.

Le livre, donc, est l’écrin du mystère. Il contient une histoire qui se transmet au travers du temps, une signification à la valeur changeante en fonction de son propriétaire. L’histoire transforme le symbole, le colporte, tente de percer l’énigme des âges obscurs, aussi tentateurs qu’effrayants. Le cœur du mystère, c’est le cœur de la forêt, de la nef, de la tombe obstruée. Ce que les pages renferment, ce que la tombe dissimule, a une portée plus importante qu’on se l’imagine. Cet héritage a plusieurs plans d’existence. Au travers de l’inanimé existe un sentiment, une aura, retranscrite dans l’écrin à l’histoire. C’est la pensée du créateur d’un lieu, même imaginaire, qui est partiellement recueillie. Partiellement, car l’énigme comprise dans son intégralité transcenderait l’observateur inconscient. Cette incompréhension, cette solitude, nous la voyons dans cette couverture. Le paysage désolé, subissant l’abandon de tous, transmet tant une sombre nostalgie poétique qu’un remord, un tors à rectifier. Car l’oubli est la plus cruelle des peines. La solitude d’un paysage aussi sauvage, hors du temps, ne tolère aucune présence humaine. Celle-ci, loin de parasiter par la présence d’une ruine, d’un squelette, embellit les lieux. Cette désolation ne signifie pas une mort complète. Cette vie occulte s’est soudée avec la faune et la flore, possédant les lieux, les dotant d’une âme… Les fantômes ont une place que la civilisation ne devrait s’accaparer, car il y a du beau dans cette destruction minutieuse du temps sur les réalisations mortelles.

Après l’observation de la maquette, on entrouvre le couvercle de notre possession. On s’apprête à découvrir un trésor, une pièce de plus, à placer dans le coffre qu’est notre bibliothèque. Appréhender les sens d’un récit, c’est un peu comme fouiller dans la tourbe afin de faire émerger les dépouilles d’une civilisation inconnue, pourtant similaire à la nôtre, car certaines significations sont intrinsèques à l’esprit de l’homme. Ouvrir une tombe, comme le feront les protagonistes, c’est laisser s’échapper un sortilège, une existence secrète. L’histoire n’est pas horrifique. On ne tombe pas dans une énième « revanche, ou malédiction, de la momie », car l’auteure s’intéresse plus à la signification de telles histoires, qu’à ce qu’elles transmettent : ce qui ressort de textes qu’on découvre avec envie, mais qu’on réensevelit une fois la dernière page tournée.

Les lieux, et le climat en lui-même, sont plaisants au point de nous transporter, tant par la drôlerie intrinsèque à quelques descriptions caricaturales, tant par le dépaysement d’un lieu paumé de vacances où le malheur a toujours un avantage : celui de permettre de rêvasser loin de la civilisation. La tranquillité du décor ne se retrouve pas dans le rythme, assez rapide. Le risque était que le contemplatif passe au-devant de l’intrigue. Mais elle n’est guère poussée. On survole des scènes peut-être trop horrifiques pour le public à qui ce roman est adressé. Nous trouvons plus d’intérêt dans les réflexions des héros que dans leur enquête. La finesse est dans les détails, dans les passages où les personnages évoluent en solitaires afin de renouer avec une nature grandement appréciée par l’auteure. L’environnement sauvage prédomine. L’aventure plausible peut s’effectuer par un lecteur que l’on titille à abandonner son confort pour courir les bois. Que l’on engage à quitter les sentiers battus afin d’appréhender quelque chose de neuf, quelque chose de primordial, faisant relativiser sur nos rapports au monde.

06_malpertuisLe ton allégé et les relations « gentilles » entre les protagonistes rendent l’histoire très enfantine. C’est un peu comme si le cadre et, surtout, les personnages provenaient d’un fantasme. Leurs existences paisibles, leur background et leurs motivations sont totalement irréalistes. On a du mal à entrer dans l’histoire, car l’exagération des personnalités et des fonctions de chacun nous paraissent peu crédibles. Ils auraient mérité un plus ample approfondissement, quoique dans un livre jeunesse, cela n’est guère primordial. De même, les actions sont simplistes. On ne sera jamais réellement surpris par les réactions d’un tel. Le héros mis à part, ce qui soulignera l’incongruité de ses actes. Defixio aurait été un excellent livre, marquant et en marge, si son concept aurait été plus poussé : si de meilleures recherches au sujet des métiers des héros auraient été effectuées, si leurs personnalités avaient été expliquées, si l’auteure s’était émancipée de son idée de départ afin de concevoir un récit plus incisif.

Mais là encore, cela s’explique : le livre n’est pas destiné à un public de lecteurs affirmés, qui ne trouverait à Defixio que peu d’originalité. Cela reste une bonne épopée pour jeune adulte. L’ample vocabulaire, assez académique, est un des principaux intérêts. Ce roman, facile à lire, est enrichi par ces proses. Les explications historiques sont également parfaites pour le collégien, car l’auteure mise surtout sur l’aspect éducatif. Son livre est en effet humaniste, car il pousse à la tolérance. Très imagé, sans partir dans le glauque, et avec une enquête digne d’un film d’aventure, Defixio est plaisant par ses dialogues et ses références, ainsi que par son aventure parfois angoissante… En espérant vous avoir donné envie de lire ceci, ou de l’offrir à de nouveaux lecteurs, et en vous donnant rendez-vous bientôt, pour un nouvel article !

Pour lire la précédente chronique #Malpertuis : Une nuit au club Diogène de Jérôme Sorre et Stéphane Mouret (une interview, des photos, des esquisses inédites des illustrateurs de la saga). Ci-dessous, des graphismes réalisés par Rémi Decout. Plus d’images sur son site.

07_dessinsPoulpy.

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Poulpy, c'est un poulpe à tout faire. Il se doit de disperser ses tentacules sur plein de supports... Ce poulpe est graphiste (donc masochiste), il parle de lui à la troisième personne (sérieux ?), est reporter (surtout), et critique. Minimoi s’essaie donc à au dessin, à la photo, et aussi : j’écris (un peu). Mes dessins font place à des montages, les montages à des textes, des histoires, des articles... Blogueur invétéré, Poulp(inounet) ne fait pas que promouvoir la culture, il crée également ses propres œuvres, pour lui comme pour d'autres.
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